Le Navire

Grand voilier

Grand voilier battant pavillon français, Le Français et son équipage sont amarrés au cœur de la cité corsaire de Saint-Malo. Disponible pour l’organisation de sorties en mer, tournage de film et autres opérations de relations publiques à quai et en mer, il est l’un des derniers grands voiliers de tradition existants en Europe.

Port d’attache : Saint-Malo
Pavillon : Français
ANNEE DE CONSTRUCTION : 1948
Chantier naval : J. Ring-Andersen

CAPACITÉS

En mer : 100 passagers
À quai : 150 personnes

PONT SUPÉRIEUR

Salon principal ainsi que 4 cabines à couchette unique sur le pont principal avec 2 cabinets de toilette.

PONT INFÉRIEUR DUNETTE

La cale d’origine restaurée est un espace ouvert qui traverse toute la section centrale du navire. Un lieu polyvalent pour implanter une exposition, animer une conférence, organiser un cocktail, devenir une piste de danse ! Mais accueillant également 24 banettes et 3 blocs sanitaires. 


PONT INFÉRIEUR ENTREPONT

On y trouve les cabines équipage : 2 cabines de deux couchettes à l’arrière et 2 cabines de quatre couchettes sur l’avant, ainsi que 2 douches et sanitaires.

3 Mâts Barque
Longueur : 46.60m
Largeur : 8,50m
Tirant d’eau : 3,80m
Tirant d’air : 32m

Voilure : 950 m2
Nombre de voiles : 21
Poids : 460 tonnes
Moteur : Mitsubishi diesel 500cv

Restauration

Après plus de 50 ans de dur labeur, ce magnifique grand voilier a subi une complète cure de jouvence pour sa nouvelle vie. Connu sous le nom de Kaskelot, le 3 mâts barque est entré pour un long chantier au Royaume-Uni avec un cahier des charges bien précis : retrouver les caractéristiques originales du navire en réalisant les travaux dans les règles de l’art. C’est un chantier colossal qui a été mené, avec plus de 55 000 heures de travail consacrées au bateau.

Tout le gréement a été enlevé et remis à neuf, y compris un tout nouveau mât principal en sapin de Douglas âgé de 150 ans. L’intérieur du Français a été entièrement démoli et tous les espaces d’hébergement ont été reconfigurés pour se conformer aux nouvelles directives. Cela impliquait de repositionner le logement de l’équipage de l’avant à l’arrière du navire, en créant de nouvelles cloisons en acier.

Une nouvelle salle des machines est équipée d’un système de propulsion Mitsubishi S6A3- MPTAW-3, classée Bureau Veritas, ainsi que le remplacement des réservoirs
de carburant, d’eaux grises et d’eau douce. Pour le plaisir des yeux, une attention particulière a été apportée au mobilier du bord, sans oublier une nouvelle cuisine professionnelle.

Tous les corps de métier sont intervenus à bord – architecte naval, charpentier de marine, ébéniste, gréeur, mateloteur, maître voilier, mécanicien, soudeur, hydraulicien, électronicien… – avec comme objectif d’appliquer les standards de construction les plus élevés, bureaux internationaux de certification à l’appui.

Avec cette restauration complète, Le Français est aujourd’hui l’un des navires
de tradition les plus modernes, comprenant toutes les dernières technologies, équipements et instruments de navigation.

55 000 heures
de travail consacrées au bateau

12 MOIS DE CHANTIER
Au Royaume Uni

Histoire

Le Français était à l’origine un navire de charge baltique traditionnel. Il a été construit en 1948 au chantier naval de Svendborg au Danemark par J. Ring-Andersen, l’un des chantiers navals les plus réputés au monde, pour le compte de la Royal Greenland Trading Company.

Lancé sous le nom de Kaskelot (cachalot en danois), il a ensuite servi dans les années 60 de navire de soutien à la pêche aux globicéphales dans les îles Féroé. Vingt ans plus tard, il a été acheté par Square Sail au Royaume-Uni et transformé en deux mâts barque pour être utilisé dans de nombreuses productions télévisées et cinématographiques, notamment Les trois Mousquetaires, Shackleton et David Copperfield. Il a ensuite été affrété sur de très nombreuses fêtes maritimes avant de commencer en 2018 une nouvelle vie sous pavillon français.

Son nouveau nom Le Français n’est pas le fruit du hasard. Il est un hommage direct au trois-mâts goélette ayant participé à la première expédition Charcot en Antarctique. Jean-Baptiste Charcot le fit construire en 1903 à Saint-Malo aux Chantiers et ateliers de construction navale de Saint-Malo sur des plans de l’architecte naval François Gautier.